C'est certainement très vrai, toutefois ça l'est depuis très longtemps, j'en sais quelque chose.
Toutefois, globalement ça donnait des résultats acceptables, très peu d'illétrés, le goût du travail bien fait, une cohésion nationale.
les problèmes culturels et économiques ont commencé à se poser à partir de 1968, quand on a décidé que chacun devait s'accomplir individuellement, sans aucune contrainte. Ça n'est même pas vrai pour une personne intelligent (QI 130 et plus, qui a pris des habitudes de faignant durant le primaire surtout si on ne l'a pas mis une ou deux classe au dessus ), mais c'est encore plus faux pour la majorité des gens.
La multiplication des bacs, la spécialisation à outrance sous prétexte de mettre en valeur les capacités de chacun, les diplômes acquis une fois pour toutes et marquant définitivement les gens toute leur vie (en positif ou en négatif) ont marqué le début de la décadence.
La séparation math/littéraire, surtout en associant toutes les sciences aux maths, est une très mauvaise chose, bien qu'antérieure à 68.
On arrive ainsi à avoir maintenant des scientifiques qui maitrisent fort mal le français et parlent un jargon incompréhensible truffé de grec et d'anglais, souvent employé dans un sens qui n'est pas le vrai.
Pourtant, les vrais, ceux qui sont à très haut niveau prouvent que ce haut niveau n'est accessible qu'a ceux qui maîtrisent à la fois la connaissance scientifique et la connaissance de la langue.
L'importance considérable que prend le sport, avec tendance à lui réserver les après-midi, bloquant ainsi l'étude des matières utiles le matin, alors que le cerveau y est le moins réceptif est bien une volonté délibérée d'abaisser le niveau.
Curieusement, comme dit le narrateur, on sépare en catégorie, en particulier par âge, mais on mélange les sexes, ce qui est une inepties profonde en collège et lycée. les garçons ont besoin d'une discipline stricte et d'un apprentissage de l'ordre et de l'organisation.
L'abandon de l'histoire de France au profit d'une histoire qui n'a même pas le mérite d'être plus vraie, mais qui a l'inconvénient de faire poser à des jeunes à un âge où l'on a tendance à être perturbé, des questions déstabilisantes et parfaitement inutile.
Curieusement, les petits Sénégalais de bonne éducation qui ont les meilleurs notes ont le droit d'aller dans un établissement secondaire qui forme les élites du pays et ou l'on apprend bien sur le français tel que nous l'apprenions, le latin, le grec et l'histoire de France "nos ancêtres les gaulois ...)
Il y aurait à dire...
Je crois que l'erreur c'est justement de vouloir que l'école donne un métier. c'est une ineptie§
L'école doit donner de la culture, permettre au gens d'exploiter au mieux leur intelligence.
Ainsi, chacun trouvera sa place par la suite par ses vraies capacité et non pour une aptitude à apprendre par cœur des choses inutiles oubliées l'année suivante.
J'étais nul en géographie et histoire de France, sans avoir rien appris depuis de ces matières qui ne m’intéressent guère, je m'aperçois maintenant que j'ai une connaissance dix fois supérieure à la plupart des gens de mon âge.
J'ai vu passer bien des diplômes (DUT, donc bac avec mention +2) : Totalement incapables de résoudre les petites opérations courantes de calcul (je ne dis même pas de math, les maths de haut niveau ne servent à rien en biochimie et en chimie)
À l'inverse, on sait que la plupart des entomologiste de très haut niveaux sont des amateurs, parfois des mécaniciens automobile, des vendeurs dans des jardinerie, des menuisiers ou typographe, sans le moindre diplôme: Ils ne peuvent pas faire valider leurs acquis, car pour cela il faut le bac.
Quand on voit le niveau actuel des bacheliers, dont 25% sont incapables de lire couramment, on se pose des questions ...